Ecole de management

Formation interne et externe, obligatoire et volontaire

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La Suède est le pays européen où les investissements en formation continue sont les plus élevés. Chaque année, environ un salarié sur deux bénéficie d'une formation. Le budget formation des entreprises suédoises y est au moins trois fois supérieur à celui des entreprises françaises, qui sont pourtant dans le haut de la moyenne européenne. Le Danemark est également remarquable dans le domaine, possédant une tradition de cent cinquante ans dans l'éducation "ouverte".

En Allemagne, la formation est avant tout interne, assurée par des formateurs maisons. Il existe ainsi près de 100 centres de formation Siemens dans le monde. La situation est similaire aux Pays-Bas, où la formation bénéficie d'avantages fiscaux et où les obligations de formation sont souvent inscrites dans les conventions collectives. La Grande-Bretagne est quant à elle en train de rattraper son retard dans ce domaine. Elle est même à la pointe dans l'action learning. L'apprentissage est réalisé par la pratique, de préférence en entreprise plutôt qu'avec des cours magistraux.

En Europe du sud, la formation n'a pas de rôle stratégique, la plupart des organisations ne connaissant même pas leurs niveaux de dépenses dans ce domaine. En Espagne, la formation progresse dans le but de rattraper la moyenne européenne, mais elle est surtout vue comme une solution de second choix visant à résoudre les difficultés de recrutement dans les secteurs marqués par une pénurie. Les cadres souhaitant évoluer doivent se former eux-mêmes en cours du soir. L'Etat italien prend en charge certaines dépenses de formation afin de répondre au problème de sous-qualification de la main-d'oeuvre, mais le retard avec le reste de l'Europe reste élevé.

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Management des ressources humaines en Europe

Bibliographie - L'influence de l'histoire nationale sur les entreprises - Les institutions conditionnent les comportements économiques - Les politiques économiques en Europe - Les politiques sociales en Europe - La législation sociale européenne - La formalisation des procédures dans les entreprises en Europe - Le stade pré-managérial de l'Europe méditérranéenne - L'approche britannique empiriste et darwinienne du management - La flexibilité nordique et le modèle du temps choisi - La rigidité des entreprises de l'Europe germanique - La bureaucratie à la française - Les relations sociales ou le partage du pouvoir - Le modèle social-démocrate nordique - Le consensus germanique et ses limites - Le modèle pluraliste méditerranéen - Le modèle corporatiste britannique - Une convergence vers un type d'entreprise européenne ? - La place du travail dans l'échelle des valeurs des Européens - Esprit d'entreprise, goût pour le risque et mobilité - L'implication dans l'entreprise - La discrimination professionnelle : femmes, seniors, minorités - Les rapports professionnels en Europe - L'hypothèse de rationalité - La productivité du travail en Europe - Les différentes formes d'organisation du travail - Le rythme et l'intensité du travail - La délégation des responsabilités dans les entreprises en Europe - Des procédures de recrutement et de licenciement plus encadrées en Europe du sud qu'en Europe du nord - Un mode de sélection des candidats basé sur les compétences en Europe du nord - Un recrutement plus informel et basé sur la personne en Europe du sud - Formation interne et externe, obligatoire et volontaire - Le modèle dominant de promotion basé sur l'expérience - Les modèles alternatifs d'évolution de carrière - La communication interne - Les disparités de rémunération en Europe - Les politiques de rémunération et de motivation : individualisation en Europe du sud et en Grande-Bretagne - Les autres formes d'incitations