Au contraire de la Grande-Bretagne où un employé
ayant moins d'un an d'ancienneté ne recevra aucune indemnité
en cas de licenciement, même abusif, la plupart des pays et
notamment ceux d'Europe du sud sont marqués par un lourd
encadrement des procédures de recrutement et de licenciement.
En Italie, le recrutement des ouvriers doit être validé
par un organisme centralisateur, l'ufficio del collocamento, pour
lequel les critères sociaux (durée de la période
de chômage éventuel, situation familiale...) comptent
davantage que les compétences. De même, le licenciement
est encadré par la Cassa integratie, un organisme de l'Etat
qui paye l'ancien salarié pendant sa période d'inactivité.
En Espagne, une autorisation administrative doit être demandée
pour licenciements économiques et collectifs, sauf si un
accord a été signé avec les syndicats. Dans
tous les cas, le coût du licenciement et le délai administratif
sont prohibitifs, d'autant que la grande majorité des licenciements
sont jugés abusifs, et entraînent des indemnités
supérieures.
Un mode
de sélection des candidats basé sur les compétences en Europe
du nord >>
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